Coudre la robe V8379: un projet rapide er facile
Difficile à croire au vu des progrès considérables que j’ai accomplis dans mes projets de couture pour l’automne 2021 (un manteau, trois robes, un haut, une jupe, trois bodys, trois cardigans). Mais j’ai eu beaucoup du mal à me remettre à la couture en septembre : pas de vrai transition climatique, trop de projets en tête, aucune idée de mes priorités. Pour me lancer, j’avais besoin d’un projet rapide à réaliser et très gratifiant. Et la robe V8379 s’est avérée être exactement cela !
Je vous présente donc ma première robe de la saison, cousue dans un magnifique tissu ponte roma violet profond.
Inspiration: Emily Hallman, mon idole couture
Je suis en adoration pour la blogueuse couture Emily Hallman : son style, ses choix de patrons et de tissus, sa précision et ses connaissances en couture, je l’idolatre! J’ai découvert son blog il y a environ un an alors qu’elle l’écrivait déjà depuis un certain temps. J’ai donc pu lire compulsivement tous ses articles, ce qui a généré une liste de choses à coudre si longue qu’il me faudra plus d’une vie pour en voir la fin…
V8379 est l’un des patrons de robe préférés d’Emily (ici sa derniere version). Il correspond aussi parfaitement à mon style : un corsage ajusté et une jupe évasée en demi-cercle, avec le bonus d’être une robe portefeuille ! Cela dit, l’illustration de l’enveloppe est loin d’être flatteuse, donc si je n’avais pas vu la version d’Emily, je n’aurais jamais acheté ce patron.
J’ai opté pour une version B sans col – bien que je sache que ces cols sur les robes portefeuille font très DVF, je ne les trouve pas du tout jolis ! J’ai gardé la longueur au genou qui me convient très bien.
Un projet rapide et facile
Cette robe possède quelques caractéristiques qui en font la candidate idéale pour une séance de couture décontractée le dimanche après-midi (c’est d’ailleurs exactement comme cela que je l’ai cousue) :
- Le patron comporte un nombre très limité de pièces (4 + 2 parements si vous omettez le col et les manchettes).
- Il n’y a absolument aucune difficulté technique – ni fermeture éclair ou boutons – car la robe se ferme simplement avec une ceinture.
- Le bon fit est facile a obtenir car ce patron est conçu pour des tissu en maille; et aussi parce que le buste est formé par des plis, pas des pinces . Ces plis sont en fait magnifiques, c’est ma partie préférée de la robe.
Points positifs, points négatifs et altérations
Ce patron n’a que des points positifs pour moi, aucun point négatif – incroyable de la part de cette petite Française qui aime analyser tout en détail…
Les voici:
- Après un certain nombres de projets complexes, j’ai particulièrement apprécié la facilité de coudre cette robe.
- La forme fit-and-flare est de loin ma préférée pour les robes. Ici, la jupe est en demi-cercle, donc moins évasée que ce que je choisis d’habitude, mais elle est en fait parfaite pour une robe portefeuille.
- L’ajustement est nickel: comme d’habitude avec Vogue (McCall’s, Butterick), j’ai coupé une taille 10 (pour mon FR36/ UK8/ US2 et un bonnet E), je n’ai fait absolument aucun ajustement, et la robe me va comme un gant.
- Malgré sa simplicité, cette robe présente des détails absolument charmants : les plis du buste que j’ai mentionnés ci-dessus; et aussi les jolies bandes des manches.
Mon seul écart par rapport au patron original a été de mettre de l’entoilage thermocollant autour de l’ouverture latérale de la ceinture, pour la renforcer – une idée d’Emily à 100% et non la mienne je l’avoue!
Conclusion
Cette robe s’intègre parfaitement à ma garde-robe d’automne. Le tissu ponte roma est d’un poids agréable pour la saison; et lorsque le temps se refroidit, je porte cette robe avec un de mes nombreux gilets tricotés-main (je ne l’ai jamais montré ici, mais je possède un magnifique Belladona violet foncé); et aussi avec mon nouveau Princess Coat – quel parfait ensemble!
Coudre le Princess Coat de Charm Patterns
Même si je n’ai pas été très active sur le blog ces derniers temps, ma machine à coudre a tourné à plein régime. J’ai suivi assidûment mon planning de couture d’automne et j’ai ajouté plusieurs nouvelles tenues à ma garde-robe, qu’il est grand temps de vous présenter. Commençons par la pièce la plus technique : mon Princess Coat de Charms Patterns.
Mes sources d’inspiration
Si vous lisez ce blog depuis un certain temps, vous savez probablement que j’adore le style New Look des années 1950, incarné par Christian Dior.
Cette beauté est la veste Bar, créée en 1947 mais que je n’ai découverte qu’en 2019 à l’exposition V&A « Christian Dior : Designer of Dreams« . Cette exposition a été une immense source d’inspiration en matière de couture. Cette veste en particulier s’est vraiment démarquée comme quelque chose qui serait extrêmement utile dans ma garde-robe.
Puis Gertie a publié son patron de Princess Coat, avec son incroyable version fuschia:
Enfin Serena a réalisé cette superbe veste pour la demi-finale du Great British Sewing Bee 2021, il y a quelques mois :
Les étoiles étaient alignées: il me fallait cette veste!
Une longue préparation avant de coudre mon Princess Coat
Il s’agit d’une pièce assez technique à coudre, donc je vous conseille vivement de prendre beaucoup de temps pour la préparation – il m’a fallu des mois pour m’y mettre !
ETAPE 1: Se procurer le patron
Le patron du Princess Coat est disponible à l’achat sur le site Charm Pattern ; il peut donc sembler un peu idiot de se demander comment l’acheter.
Cependant, je refuse désormais catégoriquement d’imprimer des patrons PDF à la maison qui dépassent les 12 pages. Celui-ci fait près de 200 pages, plus un livret d’instructions de 76 pages, au secours! L’alternative d’importer le patron papier des États-Unis semblait absurdement chère.
Au final (et après des mois de réflexion), j’ai acheté le patron en PDF, fait imprimer les feuilles de patron A0 (8) par NetPrinter et imprimé le livret d’instructions à la maison. Cela dit, la version papier du patron est maintenant disponible sur minerva.com au Royaume-Uni, et c’est certainement l’option que j’aurais choisie si elle avait été disponible à l’époque.
ETAPE 2: Lire attentivement le livret d’instruction
Le livret du Princess Coatest une mine d’or. Je vous recommande donc vivement de le lire en entier et le plus tôt possible dans le processus.
ETAPE 3: Choisir la version souhaitée
Le Princess Coat est proposé:
- en trois longeurs: courte, péplum, sous le genou
- avec trois options de manches : lanterne, cloche ou tailleur
- avec deux options de col: avec ou sans encoche
ll est donc essentiel que vous vous décidiez sur la combinaison qui vous plaît avant de commencer la couture.
Mon Princess Coat est de longueur péplum avec des manches cloches, exactement comme la version fuschia portée par Gertie. Mon objectif était d’obtenir une veste de poids moyen que je puisse porter avec mes robes 50’s en automne, avec suffisamment d’aisance pour mettre un gilet en laine dessous.
ETAPE 4: Acheter les fournitures et le tissu
Vous aurez besoin de pas mal de fournitures spécifiques à la confection d’un manteau, comme de l’entoilage Weft, de la toile et de l’organza de soie. Vous pouvez facilement vous les procurer sur E-Bay ou Etsy mais je vous recommande de tout avoir sous la main avant de commencer votre manteau. Rien n’est plus frustrant que de devoir arrêter de coudre juste parce qu’il vous manque un tout petit bout d’organza.
En ce qui concerne le tissu, je suis habituellement une grande fan des achats en ligne, mais cela n’a pas du tout fonctionné cette fois-ci. Je voulais un tissu en pure laine mauve, de poids moyen et bien fluide ; et j’ai commandé de nombreux échantillons pour atteindre ce Saint Graal. Les échantillons m’ont donné une bonne idée de la couleur et du poids, mais ils étaient trop petits pour évaluer le drapé. Finalement, j’ai passé une matinée sur Goldhawk Road (pourquoi n’y suis-je pas allée avant !!!) et j’ai trouvé ce superbe tweed de laine chez Misan Fabrics, ainsi que la doublure parfaitement assortie. La photo de gauche est plus fidèle à la couleur de la laine que celle de droite.
En ce qui concerne l’achat de tissu, sachez que le métrage recommandé est indiqué par fourchettes de tailles plutôt que pour chaque taille, donc si vous êtes en bas de la fourchette, vous aurez beaucoup trop de tissu. Comme la laine n’est pas bon marché et que ce manteau consomme BEAUCOUP de tissu, j’aurais du utiliser mes pièces de patrons pour une estimation plus précise du métrage requis – je le ferai certainement la prochaine fois.
ETAPE 5: Faire une toile
Le livret d’instructions insiste sur le fait qu’une toile est indispensable – et moi aussi ! Il s’agit d’un vêtement très ajusté, cousu dans un tissu assez coûteux. La réalisation d’une toile basique ne vous prendra pas plus de 30 minutes, un investissement de temps tout à fait rentabilisé s’il vous évite de coudre un vêtement importable.
J’ai en fait cousu deux toiles, car la première était si serrée sous les bras que je pouvais à peine bouger (c’est un problème que je rencontre souvent, pas du tout la faute du patron). J’ai aussi réussi à enlever un peu d’aisance à la taille, pour rendre la ligne plus ajustée sans compromettre le confort.
Revue du patron Princess Coat: points positifs, points négatifs et modifications
J’ai vraiment adoré coudre ce manteau. J’étais terrifiée à l’idée de commencer à couper ma précieuse laine et de me perdre dans un processus très complexe, mais… tout s’est en fait déroulé sans problème !
Il y a beaucoup d’aspects de ce patrons que j’aime:
- L’ajustement est fantastique. Sur la base de mes mensurations (FR36/ UK8/ US2 et bonnet E), j’ai choisi une taille 4 et un bonnet B/C. J’ai réduit la largeur de la taille de 1cm de chaque côté et j’ai obtenu l’aspect ajusté mais pas inconfortable que j’aime. Le patron propose des options de bonnets de poitrine, ce que je considère toujours comme un point positif majeur.
- La silhouette est superbe. Je recherchais ce style de manteau depuis un certain temps et je suis heureuse d’avoir attendu. C’est le premier patron qui présente une silhouette ajustée et évasée aussi bien définie – regardez ce dos!
- Les instructions sont si claires que si vous les suivez pas à pas, le processus de couture est vraiment agréable.
- Ce manteau est l’occasion parfaite de découvrir de nombreuses techniques de tailoring, que personellement je ne connaissais pas.
Quelques points négatifs mineurs:
- Comme je l’ai dit précédemment, j’aurais aimé que le métrage de tissu soit indiqué pour chaque taille plutôt que pour deux gammes de tailles (2-10 et 12-20), car cela implique une grande quantité de tissu gaspillé si vous êtes en bas de la gamme de tailles (j’ai acheté 3,40 m et n’ai finalement utilisé que 2,50).
- La fixation de la doublure au manteau péplum nécessite beaucoup de couture à la main, totalement inutile et bien moins soignée que la couture à la machine selon moi. Il y a quelques années, j’ai cousu le manteau Ernest de République du Chiffon et j’ai suivi ce merveilleux tutoriel pour joindre la doublure (faites défiler vers le bas jusqu’à la section sur la doublure). Je n’ai jamais trouvé de meilleure technique depuis.
- Les boutonnières sont realisées en toute première étape pour le tissu exé rieur, mais plus tard pour le revers, lorsque le revers et le manteau sont joinsensemble. Cela rend le processus assez compliqué. La prochaine fois, je finirai l’integralité de mes boutonnières au début de la couture.
J’ai apporté très peu de modifications personnelles au patron :
- J’ai réduit la taille de 1 cm de chaque côté, pour rendre le manteau plus ajusté.
- J’ai augmenté l’ouverture sous les manches de 2 cm, parce qu’aucun patron ne semble jamais avoir assez de place pour moi à cet endroit.
- J’ai coupé ma pièce de tissu du milieu du dos sur le pli, car je ne vois vraiment pas l’intérêt d’avoir deux pièces de tissu au lieu d’une seule ici.
- Pour le péplum, j’ai utilisé la pièce de patron du parement pour le parement et pour l’extérieur, car le parement ne comprend qu’une seule pièce de patron alors que le tissu extérieur en compte 6 je crois- pourquoi ?
- J’ai utilisé une technique différente pour joindre la doublure au manteau.
Conclusion: prête pour en coudre un autre!
Comme vous l’avez compris, je suis absolument ravie de ce manteau. J’ai vraiment apprécié le défi de m’attaquer à des techniques de couture un peu plus difficiles, et je suis aux anges avec le résultat. Maintenant, j’aimerais bien une version longue avec des manches lanternes, mais laissez-moi quelques mois pour choisir le tissu…
Mes projets couture pour l’automne 2021
Après un été assez désorganisé, j’ai décidé de reprendre la planification de mes projets couture pour l’automne 2021. Je n’ai pas encore trouvé tous mes tissus; ni determiné complèment les patrons que je souhaite utiliser. Malgré tout, voici un rapide aperçu de mes ambitions:
Pourquoi j’aime planifier mes projets de couture
Ce n’est pas ma première tentative de planification saisonnière de mes projets de couture. Si vous lisez ce blog depuis un moment, vous vous souviendrez que je l’avais déjà fait pour l’automne 2020 et le printemps 2021.
Ci-dessous, mes projets pour le printemps 2021 à gauche et mes réalisations à droite:
J’ai été ravie de la facon dont ma couture s’est deroulée pendant cette saison. Cela a vraiment mis en évidence les raisons pour lesquelles j’aime planifier mes projets de couture :
- En planifiant, je réfléchis aux trous à combler dans ma garde-robe au lieu de coudre compulsivement des robes (mon projet couture préféré de très loin).
- Cela m’aide à mieux gérer ma réserve de tissus, en donnant la priorité aux tissus que je possède déjà au lieu de me sentir obligée d’en acheter davantage. Je n’ai cependant pas encore atteint le point où je n’achète plus de tissu pendant toute une saison, je vous rassure!
- Je ne ressens plus ni le besoin de coudre le dernier patron en vogue, ni la culpabilité de ne pas suivre les dernières tendances couture.
- Et planifier me pousse à essayer de nouveaux types de projets, que j’éviterais probablement si je ne m’etais pas engagée sur papier (enfin plutôt sur Internet) à les coudre!
La seule chose que je n’aime pas dans ce processus est qu’il est exténuant ! Il me faut des semaines de réflexion, d’allers-retours entre patrons et tissus, de gribouillis, d’achats de fournitures supplémentaires. Et des mois de discipline pour ne pas trop m’écarter de mon plan initial. Mais pour moi, cela en vaut vraiment la peine.
Cela étant dit, cet article n’est en aucun cas destiné à vous faire culpabiliser si vous ne planifiez pas vos projets couture. Ou pour que vous me félicitiez de planifier les miens. Nous travaillons tous différemment et ce qui est bon pour moi ne l’est pas forcément pour vous. J’aimerais pouvoir laisser libre cours à ma créativité et suivre mon intuition, mais pour moi, avoir des possibilités illimitées génère juste trop de stress. C’est ainsi…
Palette d’automne : le violet est de retour !
Ma palette d’automne a toujours tendance à tourner autour des teintes bordeaux et cette année ne fait pas exception ; mais le violet s’est progressivement glissé dans ma garde-robe et cela se reflète dans mes choix de tissus.
Le violet – sous toutes ses nuances – est de loin ma couleur préférée. Elle était très présente le jour de notre mariage il y a … quelques années !
C’était également la couleur de notre première voiture et de notre premier canapé, depuis longtemps révolus…
Mais le violet avait progressivement disparu de ma garde-robe, surtout parce qu’il était difficile de le trouver. Cependant, il semble être réapparu récemment dans les magasins et j’en profite pleinement ! Voici une jupe que j’ai cousue il y a quelques mois, mon tout premier projet de couture violet il me semble. C’est tout de même le comble…
Projets prioritaires : des hauts!!!
Comme je couds de plus en plus de jupes depuis un an, principalement dans le but de coudre moins de robes, je me suis rendu compte que les hauts me manquaient cruellement. Je n’ai jamais été fan d’en acheter, et encore moins d’en coudre, donc ce n’est pas une grande surprise.
Les hauts doivent répondre à trois conditions strictes pour que je les apprécie : ils doivent être ajustés, faciles à enfiler (adieu chemises boutonnées et autres fermetures fantaisistes) et aller avec mes jupes taille haute.
Sur cette base, j’ai sélectionné trois patrons:
- Une version cache-cœur du chemisier Tudor de Stitch Witch Patterns (il existe aussi en version boutonnée sur le devant). Ce haut a remporté un grand succès dans la communauté couture et je sais maintenant pourquoi. Après l’avoir admiré pendant desmois, j’en ai cousu une version d’été (pas encore photographiée). Et je peux confirmer que ce patron est une perle, ultra facile à coudre et incroyablement bien conçu. Il me reste à déterminer comment allonger les manches et les rendre légèrement moins bouffantes pour qu’elles passent sous un gilet tricoté main.
- La version originale du Top Boleyn de Stitch Witch Patterns (il existe une version cache-coeur). Il s’agit d’un haut en jersey extensible, je vais donc devoir mobiliser toute mon énergie pour faire des essais avec ma nouvelle recouvreuse, spécialement commandée pour mon anniversaire pour que mes vêtements en jersey aient une finition professionnelle. Affaire à suivre…
- Une version à manches longues et dos standard du body Libra de French Poetry (il existe une version avec ouverture dans le dos et trois options de longueur de manches). On continue avec la recouvreuse…
Pour ce qui est des choix du tissu, travail en cours! J’ai réalisé que ma (vaste) collection de tissus manque cruellement de couleurs unies et de jersey – sans même parler de jersey en couleurs unies ! Je suis donc en train de commander frénétiquement des échantillons pour faire des tests d’extensibilité, car le top Boleyn nécessite un minimum de 40% et le body Libra 70%. Je trouve que l’achat de tissu jersey en ligne est particulièrement difficile, mais je n’ai pas eu le temps de visiter les magasins de tissus ces derniers temps, donc les échantillons devraient m’aider.
Deux jupes pour mettre en valeur de jolis motifs
Dans ma collection de tissus Automne 2021, vous en avez peut-être remarqué deux tissus aux motifs particulièrement visibles. Voici un aperçu plus détaillé :
Celui de gauche est une soie à carreaux, achetée en Thaïlande il y a quelques années, aux couleurs très vives. Celui de droite est un tissu synthétique indéterminé, transparent, dans les tons lilas-bleu. J’ai très envie d’utiliser les deux cette saison, mais ils sont trop vif pour le premier/trop synthétique pour le deuxième pour coudre des robes. Des jupes semblent clairement plus appropriées.
J’ai cogité pendant des siècles sur les formes de jupes possibles et je suis toujours indécise pour celle du tissu transparent – ce sera probablement une jupe cercle, dès que j’aurai trouvé la doublure lilas appropriée. Quant au tissu à carreaux en soie, un cercle ne fonctionnera pas avec les carreaux, donc je vais peut-être essayer une jupe bulle, en utilisant ce tutoriel et en ciblant une version adulte de cette jupe :
Cette jupe sera peut-être incongrue, mais j’ai toujours voulu une jupe à bulles, donc je me lance!
Une nouvelle combinaison
Au printemps 2021, j’ai découvert le patron de la combinaison M7981 et je l’ai tellement aimé que j’en ai fait deux versions (enfin, trois en fait, si on inclut ma toile pas du tout portable):
J’aime vraiment cette combinaison et j’ai beaucoup porté mes deux premières versions. Malheureusement, les manches courtes ne conviennent pas aux saisons fraiches. Il me faut donc absolument une troisième version, à manches trois-quarts ou à manches longues. D’autant plus que je détiens déjà le tissu parfait : un chino bordeaux, avec juste assez de stretch pour un confort optimal.
Un autre patron de combinaison que j’aimerais essayer est Pilat de Clematisse Pattern. Cependant, la version originale a un dos nu, donc j’attends qu’une option pour l’hiver soit publiée.
Défi technique : une veste ajustée inspirée par Dior
Pour la toute première fois, j’ai suivi « the Great British Sewing Bee » – et j’ai tellement aimé que je suis en train de regarder toutes les séries précédentes (7), mais de façon très vertueuse : sur mon vélo élyptique!
L’un des modèles qui m’a complètement séduite est la veste d’inspiration Dior de Serena, qui peut être reproduite à l’aide du Princess Coat de Charm Patterns – que j’ai eu la bonne idée de commander et faire imprimer en format A0 il y a plusieurs mois.
J’ai commencé à commander des échantillons et celui-ci semble très prométeur:
Il s’agit bien entendu du projet le plus technique de ma liste de souhaits pour l’automne, qui nécessitera plusieurs mousselines pour un ajustement parfait.
Et bien sûr… des robes !
Bizarrement, je n’ai de projets précis que pour une seule robe – transformer cette magnifique soie en une robe Magnolia dès que possible. Mais le tissu est si beau que je suis terrifiée à l’idée de le couper!
Un autre projet que j’ai en tête serait de reproduire cette magnifique robe chemise portée par Bittersweet Colours, en utilisant une combinaison de mes patrons préférés : B8630 pour le col (qui devra être recentré), M6696 pour le corsage et B6702 pour la jupe. J’ai un tissu dans ma réserve qui est tout à fait approprié pour l’automne, mais j’aimerais une version couleur unie – la recherche continue…
Enfin, j’aimerais faire une robe de ce magnifique jersey extensible, mais je ne suis pas tout à fait sûre du patron à utiliser. J’ai envie d’essayer V8379 depuis longtemps, après avoir vu tant de belles versions sur le site d’Emily Hallman, mais il requiert un tissu modérément extensible et l’extensibilité de mon velours est tout sauf modérée… Je vais probablement devoir chercher une autre combinaison tissu-patron.
Conclusion : des plans tout sauf définitifs
Contrairement au printemps 2021 et à l’automne 2020, mes projets de couture pour l’automne 2021 sont tout sauf définitifs. J’ai l’impression d’avoir une direction générale mais pas tous les détails, nous verrons comment les choses se passent!
Dernière robe d’été : M7081 rouge et rose
Après une longue pause du blog et avant que l’été ne nous quitte pour de bon, laissez-moi vous présenter la dernière de mes réalisations estivales : une nouvelle version de mon patron préféré, M7081, cette fois en rouge et rose.
M7081: mon patron de robe préféré
Il semble que M0781 est maintenant officiellement mon patron le plus cousu – à ce stade j’ai arrêté de compter je vous avoue… Au cas où vous l’auriez oubliée, voici l’enveloppe.
J’ai dans ma garde robe des versions estivales…
…automnales….
et d’hiver – il y en a même une en soie!
J’adore la forme de cette robe, que je trouve ultra flatteuse pour ma silhouette. J’aime (presque) tous les éléments de cette robe: son corsage faux-portefeuille plissé, sa ceinture ajustée à la taille et sa jupe en cercle. Le col est le seul élément qui me déplaît. Mais il est si facile à omettre qu’il ne me dérange pas du tout !
Mes modifications habituelles apportées au patron
J’ai déjà écrit des articles sur le patron M7081 ici, ici et ici et rien n’a vraiment changé… Donc juste pour résumer:
- La coupe est parfaite : j’ai choisi ma taille 10 habituelle McCalls/Vogue/ Butterick et j’ai ajouté 1 cm d’aisance à la taille car je coupais le tissu contre le grain. Attention cependant: pour les patrons de ces marques, vous devez suivre le tableau des mesures du vêtement fini pour déterminer votre taille, sinon le vêtement final sera une ou deux tailles trop grand.
- Les instructions sont extrêmement claires, ce qui est généralement le cas pour les patrons McCall’s.
- Il n’y a pas d’obstacle technique majeur à l’exception de la fermeture éclair invisible.
J’ai apporté mes modifications habituelles au patron initial:
- J’ai omis le col;
- i’ai ajouté un passepoil rouge à l’encolure et à la ceinture;
- et j’ai doublé toute la robe, ce qui résout le problème de la finition de l’encolure et de l’ouverture des bras. J’utilise maintenant la méthode burrito pour doubler les corsages sans manches et c’est ma grande découverte de l’année en couture! Je vous conseille vivement de jeter un coup d’œil aux nombreuses vidéos YouTube disponibles, tellement utiles que j’ai l’impression que faire un tutoriel serait de la pure duplication…
Des couleurs vives et un tissu magnifique
J’ai cousu cette robe dans un tissu seersucker en pur coton de SewMeSunshine (malheureusement épuisé), combinant le rose et le rouge. J’aime beaucoup cette palette de couleurs, mais je n’avais jamais trouvé de motif qui me convenait auparavant – celui-ci est parfait.
Si, comme moi, vous aimez le seersucker pour l’été, assurez-vous qu’il est 100% coton. Très souvent, le seersucker est proposé dans un mélange poly-coton et on perd évidemment tous les avantages d’un tissu qui respire.
J’ai bien sûr complètement oublié ce détail lorsque j’ai doublé toute ma robe avec du tissu en polyester… No comment… Heureusement, il fait rarement trop chaud an Angleterre pour que ce soit un problème.
Un été calme mais de nombreux projets pour l’automne
Mon été a été très calme en matière de couture, avec seulement deux robes cousues après celle-ci – que je n’ai même pas photographiées et qui sont restées dans mes armoires françaises, quelle honte!
Mais j’ai maintenant très envie de retourner à ma machine à coudre et j’ai plein d’idées pour l’automne ; et plein de tissus pour les réaliser, bien sûr ! Je vous en reparlerai très bientôt.